Faire avancer la justice climatique grâce à la finance d’entreprise et à la collaboration communautaire

Faits marquants de la Semaine du climat de New York 2024 et lancement du guide de ressources sur la finance climatique pour les entreprises du B Lab États-Unis et Canada

Cet article présente le point de vue personnel d’une employée du B Lab, l’organisme sans but lucratif qui soutient les entreprises certifiées B. Dans cette série, nous invitons les employé.e.s du B Lab à partager leurs expériences, leur inspiration, leurs espoirs et leurs défis dans le cadre de leur travail pour créer un monde plus inclusif et régénérateur. Cette édition des voix du B Lab est signée Kylie Nealis, gestionnaire principale du programme de justice climatique au B Lab États-Unis et Canada. Elle comprend également les contributions de la coordinatrice principale du programme de justice climatique du B Lab États-Unis et Canada, Clementina Consens, ainsi que du DG de Provoc, Raj Aggarwal, et de Charlotte Sewell, qui sont conseiller et conseillère stratégiques du programme de justice climatique du B Lab.

Note de la rédaction : Suivez le B Lab États-Unis et Canada sur LinkedIn [en anglais] pour obtenir des ressources et des renseignements de la part des partenaires et des B Corp sur le terrain sur la manière dont vous pouvez apporter un soutien au lendemain des ouragans Helene et Milton.

Si vous avez déjà participé à la Semaine du climat à New York, Climate Week NYC [en anglais] (ou à d’autres conférences intenses ou grands rassemblements), vous savez que le rythme a tendance à être effréné et même parfois étourdissant. Cette année marque ma deuxième participation à l’événement. J’ai pu clairement constater que la Semaine du climat de New York sert de plateforme annuelle pour nouer des liens irremplaçables en personne, de puits profond de connaissances et d’idées sur l’action et les solutions climatiques, ainsi que de catalyseur pour créer des collaborations à impact dans les mois et les années à venir. 

Il est aussi évident que la crise climatique continue d’être la plus grande menace pour notre humanité commune et l’avenir de la Terre. Nous observons des catastrophes climatiques partout dans le monde, et plus récemment proches de chez nous. Depuis la fin de la Semaine du climat, nous avons été témoins du passage meurtrier et destructeur de l’ouragan Helene dans le Sud-Est des États-Unis, qui a entraîné la perte de centaines de vies, suivi par l’ouragan Milton, qui compte parmi les plus puissants ayant frappé la Floride. Les scientifiques expliquent que le changement climatique aggrave ces catastrophes [en anglais]. Face à ces deux cataclysmes, il est également plus clair que les impacts touchent d’une façon disproportionnée les personnes de couleur et les communautés marginalisées, qui connaissent des taux de mortalité plus élevés en raison des catastrophes naturelles et des conditions météorologiques extrêmes [en anglais].

L’action climatique des entreprises, axée sur la justice et l’équité, n’a jamais été aussi importante. Ayant comme valeurs fondamentales la collaboration, l’inclusion, l’équité et l’impact social et environnemental positif, les entreprises certifiées B occupent une position unique pour faire avancer la justice climatique en mettant les besoins et les voix des personnes les plus touchées par le changement climatique au cœur de leurs efforts en matière d’action climatique.

La gestionnaire principale du programme de justice climatique du B Lab États-Unis et Canada, Kylie Nealis, présente la section sur la collaboration avec les communautés lors de notre séance principale à la Semaine du climat de New York 2024.

J’ai tiré un nombre considérable de leçons de la Semaine du climat de New York 2024. Elles proviennent principalement des deux événements organisés par le B Lab États-Unis et Canada en partenariat avec d’autres organismes et B Corp, mais j’en ai aussi tiré des conversations et des rencontres informelles et spontanées. Voici les plus importantes à mes yeux :  

• L’heure de la justice climatique est venue. Maintenant plus que jamais, la communauté des affaires fait preuve d’un intérêt généralisé et d’une ouverture pour faire avancer la justice climatique. 
• Les rencontres en personne sont irremplaçables. Afin de faire avancer la justice climatique, nous devons réunir les bonnes personnes au bon moment. 
• Des conversations inconfortables sont nécessaires. Il est essentiel de dire la vérité aux autorités si nous voulons vraiment établir des partenariats significatifs entre les entreprises et les communautés en vue de mener une action climatique juste et équitable.
• La représentation compte. Même s’il existe des signes clairs de progrès, il manque toujours un trop grand nombre de personnes à la table des discussions et au sein du public lors de la Semaine du climat de New York, dont les voix sont cruciales aux conversations sur le changement climatique. 
• Il faut des idées exploitables. Au-delà des grandes idées, les dirigeant.e.s d’entreprise ont besoin de stratégies pratiques pour faire avancer la justice climatique par le biais de leurs modèles d’affaires et de leurs activités actuelles. (Le guide qui a été récemment publié, Stimuler l’action climatique grâce aux finances de votre entreprise [en anglais], évoqué plus loin dans cet article, constitue un excellent exemple!)

Ces leçons renforcent l’importance des efforts de la communauté B Corp pour la justice climatique, qui est l’un des trois piliers de la théorie du changement du B Lab États-Unis et Canada, avec une économie partenariale et l’équité raciale. Fondamentalement, la justice climatique est la reconnaissance que les personnes les moins responsables du changement climatique seront touchées en premier et subiront ses effets les plus dévastateurs. Dans le monde entier, ce sont principalement les personnes de couleur et les communautés systématiquement opprimées qui sont en première ligne face aux changements climatiques. C’est la raison pour laquelle il est essentiel que la communauté B Corp écoute et fasse entendre les voix des personnes les plus touchées, en plus de leur donner une place centrale, dans le cadre de son travail pour faire avancer la justice climatique.

Une conversation et des ressources pour aider les entreprises et les communautés à collaborer en matière de justice climatique

La mise en priorité des voix des communautés de première ligne a constitué un dénominateur commun de mes conversations pendant la Semaine du climat de New York et ce thème a été mis de l’avant lors de notre séance en milieu de semaine, intitulée Bridging the Gap: Business and Community Partnerships for Climate Justice (Combler les écarts : les partenariats entre les entreprises et les communautés pour la justice climatique) [en anglais]. Le nombre d’inscriptions à la séance montre qu’il existe un grand intérêt pour le sujet. En effet, plus de 225 personnes se sont inscrites alors que la salle n’avait que 100 places assises, pendant une semaine comptant plus de 1 000 événements. 

La séance a incarné le fait que, pour réaliser un bon travail en matière de justice climatique afin de stimuler un véritable changement, il faut une collaboration approfondie. En partenariat avec le programme American Climate Futures (Avenirs climatiques des Américain.e.s) du Forum for the Future [en anglais] et le programme Neighborhood (Voisinage) du Project Drawdown [en anglais], le B Lab États-Unis et Canada avait pour vision d’organiser un événement qui offrirait des renseignements exploitables sur la manière dont les entreprises peuvent faire avancer la justice climatique. Nous souhaitions également explorer les lacunes qui peuvent exister entre l’action des entreprises et les partenariats communautaires équitables fondés sur la confiance et une compréhension profonde, nécessaires pour faire avancer la justice climatique. 

Jothsna Harris de Change Narrative [en anglais] a donné le ton en invitant tout le monde dans la salle à participer à la conversation. « Nous savons que la Semaine du climat est remplie d’occasions d’apprendre de chef.fe.s de file et d’écouter des groupes de spécialistes puissants », a avancé Harris. « Mais, si ces événements ne sollicitent pas notre participation, [ils] peuvent nous donner l’impression que nous ne sommes que de simples spectateurs et spectatrices. Nous voulons donc commencer à vous faire participer. » 

Harris a demandé à toutes les personnes présentes dans la salle de prendre quelques minutes pour réfléchir individuellement à quelques questions importantes, comme :

De quelle manière avez-vous collaboré avec des communautés de première ligne pour faire avancer la justice climatique? Et pour les personnes qui n’ont pas entrepris cette démarche, avec quelles communautés pourriez-vous collaborer? 

Elle a également énoncé quelques vérités difficiles à entendre, mais nécessaires à prendre en considération :

Quelles personnes ne sont pas représentées dans la salle? Pourquoi ne sont-elles pas en mesure de participer et d’accéder à ces espaces? Quelles sont les difficultés auxquelles elles sont confrontées et que vous ne rencontrez pas?

Cet extrait du manuel de justice climatique pour les entreprises du B Lab illustre le changement d’état d’esprit que les entreprises doivent avoir pour faire avancer la justice climatique.

La séance a mis en lumière deux ressources sur la justice climatique pour les entreprises, publiées plus tôt en 2024 :

• le Business Guide to Advancing Climate Justice [en anglais] (guide pour faire avancer la justice climatique à l’intention des entreprises) [en anglais], copublié par le B Lab États-Unis et Canada et le Forum for the Future;
• les principes pour établir des partenariats avec les communautés touchées et de première ligne, Principles for Partnership with Frontline and Impacted Communities [en anglais],  élaborés au cours d’un processus de cocréation ayant duré 10 mois avec des communautés de première ligne et des dirigeant.e.s d’entreprise. 

Le B Lab États-Unis et Canada a défini sept principes pour établir des partenariats avec les communautés touchées et de première ligne, intitulés Seven Principles for Partnership with Frontline & Impacted Communities, en collaboration avec des communautés de première ligne et des dirigeant.e.s d’entreprise.

Guidé.e.s par le directeur de la narration du Project Drawdown, Matt Scott [en anglais], nous avons entamé la partie principale de l’événement : une conversation riche et honnête au sujet des solutions climatiques communautaires. Au cours de la conversation, les dirigeant.e.s d’entreprises et de communautés suivant.e.s ont exploré ce qui doit changer dans la manière dont les entreprises se manifestent et soutiennent les solutions climatiques menées par les communautés : 

• Kate Ogden, responsable de la sensibilisation et de la création du mouvement chez Seventh Generation [en anglais]
• Rai-mon Barnes, DG de Consciously [en anglais] et président de la communauté B Local NYC [en anglais]
• Kathryn Gioiosa, codirectrice générale de TREEAGE [en anglais]
• Nil Zacharias, fondateur et DG de Plantega [en anglais]
• Alex Rodriguez, spécialiste de la justice environnementale chez Save the Sound [en anglais]

Barnes a raconté une anecdote personnelle pour illustrer l’importance de l’écoute dans le travail des entreprises en matière de justice climatique. « Là où j’ai grandi, si les femmes parlaient, nous, les enfants, savions que nous ne devions pas les interrompre », a-t-il expliqué. « De la même manière, les entreprises doivent d’abord s’approcher des communautés pour les écouter, puis créer de l’espace pour observer, remarquer et apprendre, avant de leur offrir leurs solutions climatiques. »

Les membres du groupe de discussion, avec à partir de la gauche, Nil Zacharias de Plantega, Rai-mon Barnes de Conciously, Kate Ogden de Seventh Generation et Alex Rodriguez de Save the Sound.

S’attaquer à la finance climatique d’entreprise avec de la pizza, du thé aux perles et une narration visuelle

Notre deuxième événement, un cinq à sept sur la finance climatique d’entreprise, était organisé par Clementina Consens, coordinatrice principale du programme de justice climatique du B Lab États-Unis et Canada. Voici les points qu’elle a retenus et les leçons qu’elle en a tirées. 

Dans cet espace, j’ai été témoin d’échanges entre des dirigeant.e.s d’entreprise de divers secteurs d’activité, en communauté, sur le processus épineux de désapprentissage des anciennes pratiques commerciales et habitudes financières afin de stimuler l’impact climatique. Regardons les choses en face : l’argent peut représenter un sujet délicat. Dans le pire des scénarios, il est purement et simplement traumatisant, en particulier lorsque nous tenons compte du rôle que les systèmes financiers jouent dans la perpétuation de l’injustice climatique.

En soutenant le cinq à sept sur la finance climatique d’entreprise, j’ai appris que la création d’espaces pour des moments inconfortables peut transformer la manière dont nous approchons les sujets difficiles. Ce que nous faisons (ou pas) avec notre argent a une influence essentielle sur la création de l’avenir de notre planète. La justice climatique doit englober l’allocation et la redistribution équitables des ressources, en particulier des ressources financières, pour être en phase avec notre vision de l’avenir. 

Le cinq à sept sur la finance climatique d’entreprise a rassemblé des dirigeant.e.s d’organisations commerciales se trouvant à différents stades dans leurs parcours vers des finances respectueuses de l’environnement.

Ce rassemblement a réuni des dirigeant.e.s d’entreprises se trouvant à différents stades dans leurs parcours vers des finances respectueuses de l’environnement. Nous avons partagé nos visions et nos défis relatifs à la transition de nos finances pour stimuler l’action climatique grâce à des conversations et une narration visuelle, le tout agrémenté par des pizzas délicieuses et du thé aux perles. Au milieu d’une semaine remplie d’événements, de panels de spécialistes et de discussions intenses, le fait d’inviter les gens à se détendre avec de la nourriture et des boissons, puis à utiliser des fournitures artistiques pour dessiner leurs plus grands défis financiers, peut sembler étrange. Mais, cela s’est révélé incroyablement intéressant d’observer la manière dont des griffonnages et des gribouillis ludiques ont aidé à faire ressortir et à communiquer des histoires autour de la finance, des empreintes et des frustrations liées aux défis personnels et systémiques.

Les propos de la responsable de la durabilité chez Crocs, Deanna Bratter, l’illustrent parfaitement : « vous m’avez offert l’occasion de reprendre mon souffle durant une Semaine du climat passionnante et étourdissante. Vous avez créé une accalmie bienvenue et saine pour recharger les batteries, pendant que vous nous communiquiez des mises à jour sur l’important travail axé sur l’action qu’il reste à accomplir pour renforcer le rôle de la finance climatique dans l’ensemble des secteurs d’activités. »

En organisant des espaces comme le cinq à sept sur la finance climatique d’entreprise, nous facilitons les conversations difficiles et inconfortables qui sont nécessaires pour stimuler un véritable changement et nous démontrons le pouvoir d’unir nos forces dans le chaos. Le fait de réunir les bonnes personnes aux bons moments, dans des espaces qui donnent une place centrale à l’humanité et à la jovialité, tout en créant une communauté, nous permet de nous attaquer à des questions complexes, comme la finance climatique, d’une manière qui paraît accessible et profondément transformatrice.

Un guide pour aider les entreprises à optimiser leurs finances en vue d’avoir un impact climatique

Lorsque notre équipe de justice climatique a commencé à créer la communauté de pratique sur la finance climatique d’entreprise au début de 2024, elle a réuni un grand nombre des principales institutions financières du mouvement B Corp des États-Unis et du Canada afin de former un groupe de travail. En faisant preuve d’altruisme et d’un engagement envers l’action collective et les changements systémiques, ces dirigeant.e.s ont dédié de nombreuses heures à l’accompagnement des 55 entreprises de la cohorte pendant 12 semaines, en les outillant avec les compétences et les ressources nécessaires pour concevoir à nouveau leurs relations avec leurs partenaires bancaires, d’épargne-retraite et d’assurances afin de les rendre plus respectueuses de l’environnement. 

Leurs efforts ont également permis d’élaborer le guide de la finance climatique pour les entreprises [en anglais], une ressource qui a récemment été publiée dans le but d’aider les B Corp et les autres entreprises à lutter contre le changement climatique et à promouvoir la justice grâce au choix des institutions financières avec lesquelles elles travaillent. En s’appuyant sur les ressources éducatives et les conseils pratiques fournis dans le guide, les B Corp peuvent mieux faire correspondre leurs choix en matière de services bancaires, d’épargne-retraite et d’assurances à leurs valeurs organisationnelles. 

La finance est un levier essentiel pour endiguer la crise climatique. Les six plus grandes banques des États-Unis, soit JPMorgan Chase, Citi, Wells Fargo, Bank of America, Goldman Sachs et Morgan Stanley, ont injecté 1,8 billions de dollars dans des entreprises de combustibles fossiles [en anglais], de 2016 à 2023 seulement. Les banques B Corp offrent une solution de rechange respectueuse de la planète aux acteurs et actrices dominant.e.s du monde financier qui aident le secteur des combustibles fossiles à maintenir son pouvoir, son influence et sa capacité à alimenter la crise climatique. 

Les pratiques et les partenariats financiers des entreprises ont le potentiel d’alimenter ou de contribuer à juguler les catastrophes naturelles, comme les ouragans qui ont ravagé le Sud-Est des États-Unis au cours des dernières semaines. De plus, les placements dans lesquels les entreprises choisissent d’investir leur argent, qu’il s’agisse d’options nuisibles ou respectueuses de l’environnement, ont un impact sur les communautés locales et de première ligne qui sont le plus durement touchées par les effets du changement climatique. En résumé, il existe des liens clairs entre la finance climatique d’entreprise et la crise climatique. Les endroits où les entreprises investissent leur argent revêtent une importance capitale, ainsi que la manière dont elles le font.

« Nous créons une communauté de pratique pour habiliter les B Corp à se lancer dans cette tâche difficile et à investir leur argent avec intention », a déclaré Raj Agarwal, DG de la B Corp Provoc et conseiller stratégique du programme de justice climatique du B Lab États-Unis et Canada. « En favorisant la communauté et en offrant diverses manières de trouver du soutien, nous créons des espaces pour prendre du recul sur ce travail. Notre but est clair : fournir tout ce qui est nécessaire pour arrêter le financement du secteur des combustibles fossiles. »

Ce guide comprend :

• des données et des étapes concrètes pour aider les entreprises à changer leurs opérations bancaires, leurs régimes de retraite et leurs plans d’épargne 401(k), ainsi que leurs pratiques et leurs relations en matière d’assurances; 
• des processus de gestion du changement, de la manière d’obtenir l’adhésion de l’organisation interne et de la direction à l’engagement des partenaires externes; 
• des exemples de B Corp qui ouvrent la voie;
• une section de ressources riche, présentant des organisations et des spécialistes partenaires.

Tandis que nous poursuivons notre réflexion sur les leçons tirées de la Semaine du climat de New York, il est évident que les B Corp ne forment pas seulement un mouvement qui utilise les affaires au service du bien. Elles ont également le potentiel de jouer un rôle principal dans le combat pour la justice climatique. Ceci se révèle particulièrement vrai à la suite des destructions récentes causées par les ouragans Helene et Milton. Les discussions, les innovations et les collaborations présentées lors de la Semaine du climat de New York, seulement quelques jours avant la survenue de ces catastrophes naturelles, ont souligné la nécessité urgente que toutes les entreprises adoptent des pratiques bénéfiques aux personnes et à la planète. Elles ont également mis en exergue des vérités, des questions et des réalités inconfortables relatives à qui est à la table des débats et à qui ne l’est pas, à qui a accès à des espaces comme la Semaine du climat et à qui ne l’a pas. Elles ont aussi pointé la manière dont les entreprises peuvent soutenir d’une manière significative les communautés touchées et de première ligne grâce à des partenariats durables et équitables, et pas seulement durant des crises climatiques. Nous devons continuer de nous poser ces questions si nous voulons réussir à créer des espaces inclusifs, ainsi que des occasions de conversations et d’actions pour faire avancer la justice climatique. 

Maintenant plus que jamais, il est impératif d’exploiter cet élan pour stimuler un changement significatif grâce à des actions individuelles et collectives. Ce que nous avons vu, entendu et ressenti dans les espaces de l’événement, sur lesquels nous nous sommes mis.e.s d’accord cette semaine, c’est l’enthousiasme, l’ouverture et l’engagement des entreprises à passer à l’action, à assumer leurs responsabilités et à contribuer à faire avancer la justice climatique de manière significative, innovante et durable. 

Apprenez-en davantage sur le travail du B Lab États-Unis et Canada en matière de justice climatique : 

• Aperçu du programme de justice climatique 

• Manuel de justice climatique pour les entreprises (Climate Justice Playbook for Business) [en anglais]

• Boîte à outils du Mois de la Terre 2023 du B Lab États-Unis et Canada [en anglais]

• Guide pour faire avancer la justice climatique à l’intention des entreprises (Business Guide to Advancing Climate Justice) [en anglais]