L’union fait la force : les marques de beauté B Corp s’unissent pour améliorer l’impact, la responsabilisation et la défense d’intérêts

Les marques de beauté B Corp montrent l’exemple d’une collaboration multi-parties prenantes, comme requis par les exigences du nouveau domaine d’impact des affaires gouvernementales et de l’action collective. En tant que membres de la Coalition B Corp pour la beauté, ces entreprises travaillent ensemble pour faire avancer les pratiques durables et éthiques et appeler à des normes plus élevées dans leur secteur. 

Pesant 650 milliards de dollars, le secteur des produits de beauté est saturé par la concurrence pour l’argent de la clientèle, par des ingrédients pouvant nuire à l’environnement, par des innovations enveloppées du plus grand secret et par du marketing donnant l’impression que l’on a besoin de produits pour se cacher et se sentir en beauté. En contraste, la Coalition B Corp pour la beauté [en anglais] adopte une approche radicale et holistique avec ses efforts collaboratifs de plaidoirie pour partager des connaissances et réformer le secteur. Les entreprises certifiées B de la coalition, qui sont plus de 90, allant de petites entreprises locales à de grandes multinationales, travaillent de concert pour stimuler des changements dans l’ensemble de la chaîne de valeur de la beauté. Elles s’associent à leurs collègues B Corp du secteur pour échanger et établir des pratiques exemplaires, élaborer des ingrédients et des emballages novateurs, et défendre des politiques qui créent un impact positif. 

Chez Beauty Kitchen [en anglais], ceci comprend l’élaboration et la promotion d’emballages réutilisables et de formules sans microplastiques [en anglais]. Pour Arbonne, ces efforts impliquent le lancement d’un programme de recyclage à l’échelle internationale et la communication publique de son fonctionnement. Et chez Evolve Organic Beauty, ceci inclut la publication des émissions de carbone de portée 1, 2 et 3 à l’échelle des produits à des fins de transparence. Ces B Corp et les autres membres de la coalition B pour la beauté partagent leur expertise dans le cadre de plusieurs initiatives de la coalition, notamment : 

• des groupes de travail qui favorisent l’échange de connaissances, les pratiques exemplaires et les progrès collectifs en matière de durabilité;
• des événements et des rencontres qui créent des espaces pour réseauter, discuter et partager des connaissances;
• des webinaires mensuels sur des sujets importants, comme les normes en matière de durabilité, les solutions d’emballage, l’approvisionnement en ingrédients, ainsi que l’équité, la diversité et l’inclusion.

Les membres de la Coalition B Corp pour la beauté collaborent pour animer des présentations de table ronde et participer à d’autres événements publics.

À travers ces efforts et d’autres initiatives, la coalition B pour la beauté montre l’exemple d’une collaboration multi-parties prenantes, l’une des cinq options d’action collective spécifiées dans le domaine d’impact des affaires gouvernementales et de l’action collective [en anglais] des nouvelles normes de la certification B Corp [en anglais]. À un niveau plus global, ce domaine d’impact impose aux entreprises d’agir au-delà de leurs intérêts et d’avoir un impact systémique plus large. 

« En tant que coalition mondiale, nous agissons en ayant profondément conscience de notre interdépendance, entre nous et avec les générations à venir », a déclaré la coordonnatrice mondiale de la Coalition B Corp pour la beauté, Leticia Stables. « Ensemble, les entreprises de la Coalition B Corp pour la beauté détiennent la volonté collective et les ressources pour faire évoluer notre secteur vers un impact plus important. Nous reconnaissons que le changement significatif est un parcours qui s’entreprend en commun, et nous avons hâte d’accomplir le travail qui nous attend. »

Les groupes de travail B Beauty stimulent les progrès collectifs

Avec ses six groupes de travail, la coalition B pour la beauté montre ce à quoi ressemble la collaboration multi-parties prenantes en pratique. Chaque groupe de travail se concentre sur un sujet pertinent pour le secteur, ainsi que sur des ressources et outils associés, notamment des guides de pratiques exemplaires [en anglais], une base de données d’ingrédients durables et un cadre réglementaire pour des produits écoresponsables. 

La fondatrice de la B Corp Evolve Organic Beauty, Laura Rudoe, est la responsable de projets d’un groupe de travail axé sur l’amélioration de la transparence en matière d’approvisionnement des ingrédients. L’objectif est de donner accès aux entreprises à de meilleures données sur la durabilité et l’éthique dans leurs chaînes d’approvisionnement. Elle apporte l’expérience acquise dans le cadre de son entreprise qu’elle a créée en vue d’aider les gens à prendre des mesures pour avoir une vie quotidienne plus saine et plus écologique. Chez Evolve, Rudoe effectue des recherches sur les ingrédients pour vérifier leur conformité aux lignes directrices de l’entreprise et elle crée ses huiles essentielles de manière artisanale. 

Elle tire parti de son expertise en matière d’ingrédients dans le cadre de sa participation au groupe de travail et de sa collaboration avec une autre entreprise pour fournir des conseils et des informations aux B Corp du secteur de la beauté. « Nous travaillons avec une société partenaire, Covalo [en anglais]. Nous la soutenons dans son travail visant à élaborer des outils de recommandation d’ingrédients pour les conceptrices, les concepteurs et les technicien.ne.s en formulation cosmétique », a expliqué Rudoe. « Nos partenaires de la coalition servent d’entreprises “utilisatrices-expertes” pour aider Covalo à mieux comprendre nos besoins et lui permettre ainsi d’améliorer son service. »

Evolve Organic Beauty publie ses émissions de carbone de portée 1, 2 et 3 à l’échelle des produits à des fins de transparence.

Les groupes de travail B Beauty s’inscrivent dans le cadre que la coalition a établi pour réaliser ses trois objectifs au cours des cinq prochaines années : 

• innover pour améliorer les pratiques, en se concentrant sur les emballages, les ingrédients, l’approvisionnement et la décarbonation;
• collaborer et échanger les leçons tirées des expériences, en mettant l’accent sur la création d’outils, l’utilisation d’une plateforme commune, les événements et le réseautage; 
• plaider et éduquer, ce qui inclut notamment la défense de politiques, les partenariats externes, l’éducation des consommatrices et des consommateurs, ainsi que l’inclusion dans le secteur de la beauté. 

Dans le cadre du troisième objectif, la coalition a récemment lancé sa première campagne de sensibilisation en ligne [en anglais]. Le message de la campagne, « Diriger avec une mission », renforce l’appel collectif de la coalition B pour la beauté à des pratiques et à un leadership fondés sur des principes dans le secteur de la beauté et dans l’ensemble de l’économie. Des B Corp de la coalition ont publié des politiques en matière de défense d’intérêts, de durabilité, de droits de la personne et d’autres questions d’impact connexes. Parmi celles-ci, citons le rapport sur la défense d’intérêts de Natura &Co [en anglais, la politique sur les droits de la personne du groupe L’Occitane [en anglais], la lettre ouverte de Prose sur l’impact social [en anglais] et les engagements sociaux et environnementaux d’Apitiva [en anglais].

La coalition prépare aussi une campagne mondiale de défense d’un secteur de la beauté régénérateur à l’approche de la COP30, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui aura lieu en novembre au Brésil. Natura &Co et d’autres B Corp s’y rendront pour représenter les valeurs et la vision de la coalition en matière de pratiques commerciales régénératrices. D’après Charmian Love de Natura, la COP30 offre l’occasion de souligner l’interdépendance entre les personnes, la nature et le climat [en portugais], ainsi que de faire de la sensibilisation sur les raisons pour lesquelles les entreprises doivent respecter ces liens.

« En tant qu’entreprise basée au Brésil et ayant des relations profondes avec les communautés amazoniennes, une usine à proximité de Belem et un réseau actif de conseillères et de conseillers en beauté dans la région, chez Natura, nous avons hâte de travailler avec des entreprises qui souhaitent mieux comprendre ce à quoi ressemble l’économie socioécologique en pratique et s’associer aux autres afin de créer les partenariats nécessaires pour la renforcer. »

Créer des ressources et des outils pour définir les nouvelles normes du secteur de la beauté

L’ensemble des membres de la coalition contribue à ses innovations et à ses objectifs d’impact. La vice-présidente de la responsabilité d’entreprise et de l’impact social chez Arbonne, Andrea Chase, aide à superviser les initiatives à impact de la coalition en tant que coprésidente du conseil consultatif de supervision de la coalition B pour la beauté. « Le secteur de la beauté dispose de tellement d’occasions pour changer son impact. L’exploitation des activités quotidiennes sans intentions responsables peut constituer une grande source de préjudices sociaux et environnementaux », a-t-elle affirmé. « Un grand nombre des défis majeurs auxquels sont confrontés notre secteur et notre monde, notamment l’action climatique, la régénération, les chaînes de valeur équitables et la circularité des produits, doivent être relevés ensemble pour créer l’impact que nous souhaitons. Nous croyons que de vrais changements sont plus importants que n’importe quelle marque. »

En tant que dirigeante de réseau B avec plus de dix ans d’expérience dans la communauté B Corp, Chase a pu observer le pouvoir du partage de connaissances. « Il n’existe pas de meilleure communauté d’entreprises pour trouver des approches novatrices de la durabilité qui redéfinissent la prospérité autour des personnes et de la planète », a-t-elle avancé. « Le fait de nous rassembler en tant que Coalition B Corp pour la beauté nous permet de mettre en phase nos valeurs, d’échanger ouvertement les leçons tirées de nos expériences et de créer un espace préconcurrentiel dans lequel nous pouvons accélérer notre impact, pas seulement pour notre entreprise ou notre secteur, mais aussi pour le monde. »

D’après sa coprésidente, Jo Chidley, fondatrice de Beauty Kitchen, la coalition aide les B Corp du secteur de la beauté à renforcer leur impact grâce à l’échange de connaissances et au tissage de liens au sein du réseau. « Individuellement, les entreprises sont limitées en matière de temps, de budget ou d’influence. Mais, ensemble, nous pouvons définir de nouvelles normes pour le secteur », a-t-elle déclaré. « Dans le cadre de la coalition, nous cocréons des manuels, nous échangeons des pratiques exemplaires de spécialistes, nous élaborons des outils pour simplifier les normes et nous participons d’une seule voix aux discussions politiques. »

De plus, ces B Corp et les autres entreprises B Beauty découvrent ensemble les raisons pour laquelle la collaboration avec et pour les autres parties prenantes est une composante essentielle d’une économie plus inclusive et régénératrice. « Nous comprenons que l’action collective transforme les intentions en changements systémiques », a affirmé Chidley. « Et ce qui est peut-être plus puissant, c’est que nous créons un sentiment d’appartenance pour les personnes du secteur de la beauté qui pensent que les entreprises doivent être une force au service du bien. C’est une force motrice pour stimuler un véritable changement. »

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